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Eric Walsky du 21 au 27 février

Joueur professionnel de hockey sur glace, peintre, sculpteur, créateur de meubles, amateur « pointu » de cinéma, sociologue critique de l’histoire des religions et… amoureux de Genève, de Carouge et de ses bonnes adresses.  Eric Walsky, née le 30 septembre 1984, mais comment fait t-il? il nous suscite à croire qu'il a 7 vies.

 

Eric Walsky, un Américano-Suisse, natif d’Anchorage en Alaska, père américain, mère bâloise (tiens, déjà un certain Federer… mais lui, son père), qui eut le privilège de parcourir la Suisse pendant son enfance en compagnie de ses parents, avant d’y passer une bonne partie de l’année depuis l’été 2010 où il rejoignit le GSHC.

Joueur talentueux, subtil dribbleur qui n’aime rien tant que de « porter le puck ». « J’aime conduire la rondelle, car c’est ainsi que je peux me montrer créatif, que je peux laisser parler mon inspiration. Pour moi, ce sport est avant tout un jeu, il faut savoir se faire plaisir, tenter des choses. Je crois que les supporters aiment ça ».

 

L’Alaska, ses espaces, sa radicalité, est présente dans l’œuvre d’Eric Walsky. La forme de ses sculptures, la nature des matériaux - tous deux empruntés au monde de la construction -, affirment la simplicité du concept. Les arêtes abruptes, non ébarbées souvent, de ses sculptures sont à mettre en regard de billes de bois photographiées par l’artiste. Sa peinture est plus fluide, plus colorée, plus enlevée dans le geste, plus « écrite » tant, précisément, des écritures ou pseudo-écritures s’y révèlent ou s’y cachent. Mais là aussi, une granulosité, une force de déploiement dans l’espace de la toile traduisent la vigueur du geste brut, du geste déterminé.
 

 

 

Source: Michel Aebisher 

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